On n'a pas toujours ce qu'on veut. Même si ce
On n'a pas toujours ce qu'on veut. Même si ce qu'on veut est raisonnable et sur le papier possible pour tout un tas de gens.
Même si l'on se donne les moyens de l'avoir.
J'ai voulu construire un foyer avec un homme que j'aimais. L'univers n'a pas voulu. Il a fallu réajuster ses désirs à la réalité.
Pour la course, c'est pareil. J'ai voulu réussir un marathon. J'ai soigné mes entraînements, ma récupération, mon équilibre alimentaire, mon sommeil, mes relations. J'ai été disciplinée, vigilante, sereine et heureuse pendant un mois. Et puis le lumbago qui arrive sans prévenir, t'arrête dans ton projet, remet tout en question. Plus de marathon, plus de course plaisir non plus, plus de marche à pied pendant une à deux semaines, et des douleurs au quotidien.
La discipline et l'équilibre ne suffisent pas toujours. L'univers décide. C'est inshallah, comme on dit. Si dieu le veut. Rien ne nous garantit le succès, jamais.
Du fond de mon canapé et de mon bassin bloqué, j'essaie de tirer les conclusions. Désirer moins ? Se contenter de son niveau sans chercher à l'améliorer en permanence ? C'est bien possible. Ces derniers temps, j'ai énormément travaillé (dans mon métier) pour les élèves, j'ai beaucoup donné. En heures, en implication.
Pour certaines personnes, faire mieux est nécessaire car elles ont tendance à se complaire dans du moyen. Pour d'autres, les perfectionnistes, faire mieux est un danger. Car faire mieux est déjà ce qui les meut au quotidien. Donc faire mieux faire mieux, ça fait pression au carré. (tavu, je fais des maths aussi).
On va donc essayer de faire moins bien, cet hiver.
Bonne journée à tous !
La vie est un processus continuel d'ajustement et de réajustement*
*no super heroine inside