L'accepter
Le laisser rentrer, doucement, dans le cercle intime de son fort intérieur
Le regarder passer les douves, avec douceur et persistance, obstiné mais si doux
La constance du chevalier débarrassant le sentier oublié de ses ronces préventives.
Déterminé. Bienveillant.
Se trompant, échouant, cheminant, ouvrant des brèches...Silencieux. Sans le vouloir trop durement
Il caresse les pétales de la fleur sans lui intimer d'éclore. Sans question, sans attentes, juste
divaguant au plaisir serein d'une durée sans fin
Sans but, sans bornes
La belle au bois dormant l'a laissé faire - intriguée, sentant la confiance,
la paix l'envahir
Et puis soudain
Le tumulte jusqu'au cri libérant son enclose
Les yeux perlent
Savent qu'ils ont laissé filtrer un peu de son âme
Lui ? Se pourrait-il...